Limiter le risque de vol de vélo, c’est possible.
Pendant longtemps, j’achetais le cadenas que le vélociste voulait me vendre, arrivait ce qui arrivait. Je pouvais admettre de devoir racheter un vélo en moyenne tous les dix ans.
Et ce jusqu’à ce qu’une succession de vols rapprochés m’amène à étudier sérieusement la question de la protection du vélo.
Ma philosophie à l’issue de ma longue expérience et de cette réflexion :
Tout vélo peut être volé, à toute heure et en tout lieu, ou presque
– il n’y a pas de règle : joli vélo ou « vieux clou », tout est bon pour un voleur
– il est possible, néanmoins, qu’un vélo très « girly » ou très identifiable échappe à la malédiction
voleur de bicyclette se dit plutôt au masculin
les voleurs se feront repérer plus facilement s’ils roulent sur un vélo rose flashy…
Tout vélo mérite un bon antivol
– ne pas tenir compte du prix d’achat du vélo pour investir dans sa protection
la perte coûte toujours plus cher que le seul prix du vélo perdu
perturbation d’emploi du temps
taxi le cas échéant
avec le vélo, on perd ses accessoires,
le cadenas bien sûr,
mais aussi la selle, la sonnette,
la rénovation ou la personnalisation…
Où attacher son vélo ?
– choisir avec soin où fixer son vélo
éviter de le laisser directement devant certaines gares, devant un supermarché ou un cinéma : un peu plus loin, c’est plus prudent
en effet, si on est observé, le voleur sait pertinemment qu’il dispose d’un moment suffisant pour agir
– attacher le vélo à quelque chose :
un arceau,
un poteau assez haut pour que le vélo ne puisse pas être enlevé par le dessus,
les parties les plus robustes d’une barrière, qui risquent moins d’être sectionnées…