Vol de vélo

voleur de vélo à l'action : le cable de frein sert d'attache précaire à un poteau

Evitons le vol de vélo

Le vol de vélo est un fléau, pire en période de grèves, car le deux-roues prend soudain une valeur de rareté. Certains magasins ont en effet vendu pratiquement tout leur stock.

Même si le vélo était de faible valeur, son vol dissuade certains de le remplacer  ; dommage pour l’usage du vélo en ville, dommage aussi de perdre cette liberté, un temps pour bouger gagné sur le temps de déplacement.
Le vol de vélo a un coût.
C’est toujours une mauvaise surprise, et c’est parfois un peu triste
– pas forcément parce que le vélo est récent mais aussi parce qu’il y a des vélos qu’on aime bien
      après tout, on a un rapport assez intime avec ce deux-roues
         il nous porte
         on finit par partager non seulement des kilomètres mais surtout des tranches de vie.
Pendant longtemps, ma moyenne était un vol de vélo tous les dix ans, ce que je pouvais accepter avec philosophie !
Les temps ont changé, avec plus de vélos dans le paysage urbain, un nombre d’aménagements très insuffisant pour leur stationnement. La population des voleurs potentiels, aussi. Comprendre pourquoi et comment se volent les vélos, les roues, voire les selles, c’est important pour mieux s’en prémunir.

Pourquoi voler un vélo ?

  • pour l’opportunité : j’ai besoin d’un vélo pour tout de suite et maintenant, je veux offrir un vélo à ma copine, tiens, il y en a un… Une fois libéré de ses chaînes, je pars avec, je serai vite loin : le risque d’être pris sur le fait est très faible ; et la police a d’autres priorités ;
  • pour la valeur commerciale : pas mal, ce vélo, je vais pouvoir le vendre à bon prix… ailleurs, pour limiter les risques ; ou pour pas cher du tout, mais j’ai besoin de la somme tout de suite et maintenant
  • pour la valeur du poids du métal ! méfiez-vous notamment des emplacements proches des lieux fréquentés par les amateurs de drogues.

Comment voler un vélo :

vous observer
– si vous entrez dans un supermarché ou un cinéma, ou dans une gare avec un bagage, il y a des chances que vous n’en sortiez pas immédiatement
– sectionner le câble, le cadenas, faire sauter la serrure, notamment avec un coup de froid.
Pour prendre conscience de la facilité du vol de vélo, allez voir sur internet « comment casser/ ouvrir un cadenas de vélo ou un anti-vol », sans clé /facilement, comment arriver à bout d’un antivol… C’est édifiant !

Même de jour ou sur des endroits très fréquentés, peu de chances que quiconque intervienne pour arrêter le voleur dans son action, très rapide, du reste ! Je parle d’expérience !

Une journaliste a pris la peine de suivre son vélo pour comprendre le trajet que sa monture volée faisait sans elle, c’est édifiant : https://bit.ly/3gm4td7.

Et puis le vol des accessoires :

– le vol des roues, de la selle, de la sonnette…

Je me suis demandé longtemps s’il y avait un marché de la roue d’occasion. J’ai enfin compris. On vole une roue ou une selle pour compléter facilement un vélo laissé prudemment sans cette partie essentielle. Souvent d’ailleurs un joli vélo de cycliste averti !

– le vandalisme :

le sectionnement des câbles de freins, le pneu crevé ou arraché : même observation…
      méfiez-vous, si l’un de ces accessoires indispensables manque, le vélo est de fait immobilisé ;
            le voleur peut revenir à un moment « tranquille » pour compléter son acquisition
            si vous voulez récupérer ce qui reste de votre monture, faites-le sans attendre !

Oui, je sais, ça tombe toujours mal, quand on n’a pas le temps !
Limiter le risque de vol de vélo, c’est possible.

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