Les 10 commandements pour la sécurité à vélo ou sur autres roues, à pied aussi

vélo_et_pigeon_sur_le_guidon
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Pour la sécurité à vélo, à trottinette, autre deux-roues ou monoroue, à pied aussi il faut ANTICIPER et permettre aux autres usagers d’ANTICIPER également.

Anticiper les actions des autres usagers

Qu’ils roulent, marchent, courent, glissent – j’oublie quelque chose ? Il faut prévoir la trajectoire des autres usagers de la voie publique. Pourquoi ? Pour pouvoir réagir très vite compte tenu des contraintes de son propre véhicule. Prenons l’exemple du cycliste.

Les contraintes du cycliste

règle n° 1 – anticiper sa distance de freinage

Il faut tenir compte du temps d’arrêt, en fonction du terrain, de la pente, et bien sûr de la vitesse et de la qualité de ses freins.

Une révision régulière s’impose, évidemment, mais il faut aussi ralentir quand on sait que la distance d’arrêt s’allonge. Notamment en descente sur une rue pavée mouillée.

Le cycliste doit voir et prévoir

règle n° 2 – anticiper les intentions des autres usagers

Ainsi, pour une voiture : les feux qui s’allument, les roues qui se tournent, le conducteur à sa place, l’arrêt qui sera suivi d’une possible ouverture de portière… C’est cette observation fine, ce regard large et attentif aux moindres détails qu’ont développés les cyclistes comme les conducteurs expérimentés.

règle n° 3 – tenir compte des écueils de la rue

Il faut repérer aussi les difficultés du terrain : les nids de poule, les pavés glissants lors de la première pluie, les grilles d’aération, les feuilles mortes, les pertes d’huile, glissantes également… Ou encore les énormes flaques qui se trouvent comme par hasard sur la voie vélo.

règle n° 4 – regarder en arrière avant de changer de direction

Savoir aussi que si l’on fait un crochet pour éviter ces obstacles, il y a peu de chance que l’automobiliste qui vous suit comprenne une manœuvre non annoncée. Un regard vers l’arrière, voire un rétroviseur, avant de changer de direction ! Suivi de près, mieux vaut tenir fermement son guidon, supporter d’être éclaboussé, absorber le dos d’âne, plutôt que de risquer la collision.

règle n° 5 – pas de smartphone en pédalant

Voir, c’est aussi s’interdire d’utiliser son smartphone tant qu’on est en mouvement. La même règle s’applique d’ailleurs aux piétons quand ils traversent la rue ! Même pour le suivi des trajets, il faut s’arrêter ou profiter d’un arrêt au feu.

Le cycliste doit entendre

règle n° 6 – pouvoir entendre et écouter

On ne s’attend généralement pas à être doublé par la droite. Et la droite, c’est à dessein qu’on évite de trop la serrer. Il s’agit en effet d’être bien visible d’une part, d’éviter l’ouverture des portières des voitures d’autre part. Or il arrive qu’un scooter, une moto et de plus en plus une trottinette ou un monoroue profite de cet espace pour se faufiler. Il faut savoir d’où il vient pour éviter de se rabattre au mauvais moment. C’est l’une des nombreuses situations où il est essentiel de repérer le bruit, aussi faible soit-il. Méfiance accrue donc, car de plus en plus de véhicules sont devenus silencieux, grâce aux moteurs électriques.

Raison de plus pour s’interdire le casque sur les oreilles ! Musique ou cours d’italien attendront !
Attention aussi aux bonnets ou casques trop enveloppants qui diminuent l’audition.

Le cycliste doit se faire comprendre des autres usagers

règle n° 7 – être prévisible

Le cycliste doit être prévisible

rencontrer le regard des autres usagers

annoncer sa direction

  • on tend le bras pour annoncer un changement de direction CYCLAMELLE a d’ailleurs prévu des passepoils rétroréfléchissants au bord des manchons 
    • de la VESTE
      • avec en sus un passepoil vertical au milieu du dos
    • et du MANTEAU 
      • avec également des passepoils du haut en bas, devant et au dos

faire comprendre ses intentions 

  • montrer sa détermination
  • être clair dans son action

tenir sa trajectoire

  • si on n’a pas annoncé autre chose, les véhicules qui nous suivent s’attendent à ce qu’on aille tout droit, il faut savoir tenir sa direction

règle n° 8 – être visible

Le cycliste doit être visible à vélo

porter un sac à dos ou des vêtements comportant des zones rétroréfléchissantes qui renvoient la lumière, comme les passepoils ou biais rétroréfléchissants

  • du PANTALON,
    • latéralement
  • de la VESTE,
    • comme indiqué ci-dessus
  • du MANTEAU 
    • comme indiqué, également ci-dessus
  • et du TRENCH de la collection AMSTERDAM de CYCLAMELLE ®.
       – les bandes ou biais rétroréfléchissants, plus larges, qui illuminent la SUR-JUPE 
    • verticalement
  • et la TWIN-JUPE 
    • en bordure des deux pièces du vêtement

avoir un éclairage qui fonctionne

  • pour les lampes rechargeables par prise micro USB, CYCLAMELLE propose des batteries toutes petites, au format carte de crédit, pour éviter la panne d’éclairage en cours de trajet

règle n° 9 – avoir conscience des contraintes des autres véhicules

il faut avoir conscience des limites de notre visibilité à vélo, notamment de l’angle mort
savoir, aussi, qu’un véhicule large, n’a souvent d’autre possibilité pour tourner que de couper le virage, ce qui l’emmène sur la voie vélo, où de surcroît son conducteur, probablement, ne nous a pas vu
pour faire simple, dès que c’est gros – camion, bus… – laisser passer ! La patience s’impose

règle n° 10 – se faire entendre

Le cycliste doit être entendu à vélo:

pour se faire entendre à vélo, une grosse sonnette, voire deux,

plus la voix ! Et là, Mesdames, allez-y sur le registre soprano, vous serez mieux entendues

et aussi un sourire, c’est plus sympathique, un merci, même s’il est tout à fait normal qu’on ait respecté votre priorité

A pied aussi

  • être vu, même au passage piétons, c’est le b.a-ba de la sécurité. En effet, la qualité d’attention n’est pas la même qu’à deux roues. Or les véhicules non bruyants, on l’a dit, se multiplient
    • pas besoin d’être à vélo pour qu’il soit prudent d’être visible, les passepoils et les biais rétroréfléchissants de la collection Amsterdam sont des éléments de sécurité pensés pour les piétons aussi
  • quand on traverse, ne pas montrer d’hésitation, et, le plus souvent, continuer à avancer plutôt que reculer
    – éviter évidemment de traverser en dehors des passages piétons et au “rouge piétons”,
    • surtout si on n’est pas capable de courir
    • plus encore si on emmène des enfants : même dans une poussette, l’enfant observe et apprend !
  • ni usage de smartphone, ni casque sur les oreilles dès lors qu’on se trouve sur la chaussée, même au passage piétons !

En conclusion

Sur des roues, une, deux, trois, quatre, avec ou sans moteur

  • avoir les compétences, l’âge et l’expérience requis, selon l’environnement et la circulation : on peut s’entraîner le dimanche sur une voie sans voitures
  • avoir un véhicule régulièrement entretenu.

A pied ou sur des roues, même combat 

  • respecter le code de la route
  • tenir compte de ses contraintes et limitations : distance de freinage, impossibilité de courir…
  • voir et entendre
  • être vu, être entendu
  • anticiper la trajectoire et les intentions des autres usagers
  • leur faire comprendre les siennes

100 % de concentration, une attention à tout ! Cela vous parait contraignant ?

Cela devient une seconde nature, de la même manière qu’un danseur de tango – le guideur se déplace vers l’arrière – sent qu’il y a d’autres danseurs dans son dos.
Cela n’empêche pas d’avoir du temps pour soi, pour réfléchir, pour profiter de l’air libre et observer, aussi, la ville… Des moments rares dans la journée !

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