panneau « cyclistes autorisés », à Strasbourg
La sécurité à vélo requiert une grande vigilance, cela s’apprend.
Une observation des autres usagers de la voie publique
– bien voir
un exemple : pour ma part je garde un peu de myopie pour bien lire, mais à vélo, ou pour conduire, je porte des lunettes corrigées en sus des lentilles
– bien entendre
ignorer la musique, le cours d’italien ou les conversations téléphoniques pour le temps du trajet
– dès que « c’est gros » – camion, bus…, laisser passer
on ne sait pas ce que voit le chauffeur (angle mort), mieux vaut partir du principe qu’il ne nous a pas vu(e)
Une attention au terrain
– anticiper les nids de poule, les dos d’âne, les obstacles divers (canettes, pierres…)
– si on veut contourner un nid de poule ou une flaque d’eau, vérifier qu’on n’est pas suivi de trop près : l’automobiliste derrière nous n’a aucune idée de cet obstacle à notre trajectoire
sinon : bien tenir son guidon pour garder la ligne droite !
– se méfier des zones glissantes
sur les pavés notamment
quand la première pluie fait ressortir le gras laissé par les pots d’échappement.
Au risque de glissade s’ajoute celui du vent. Il faut se méfier des bourrasques, latérales notamment. Ne pas hésiter à mettre pied à terre pour traverser la zone ventée en poussant son vélo.
En lisant la météo, on s’intéressera donc non seulement aux prévisions de pluie mais aussi à celles de la vitesse du vent. 45 km/ heure ? Voyez si vous pouvez en tenir compte pour modifier vos trajets, ou renoncez !
Prêter attention à soi-même
rester concentré
mon expérience
– j’étudie bien le trajet avant de partir
– si nécessaire j’installe le téléphone comme GPS sur le guidon, avec l’anneau de fixation CYCLYK, j’écoute le guidage mais j’évite de le regarder quand je roule
– j’essaie de partir à temps
– une fois en selle, je ne regarde pas l’heure pour ne pas prendre de risque du fait de ma ponctualité d’ancienne alsacienne
c’est comme en métro, une fois à vélo je ne suis pas maître des difficultés du trafic, voire du vent contraire qui me ralentit, j’arrive quand j’arrive
– j’ai d’ailleurs décidé de ne plus installer de compteur de vitesse, qui servait surtout pour lire l’heure
éviter les mauvais jours
– les jours où on est « à l’ouest », exténué,
– les dates « chargées » dans son histoire, passer à un mode de locomotion qui requiert moins de vigilance.