Le vélo, c’est la liberté ! Tous les jours de l’année !
C’est l’avis de Michèle, la créatrice de Cyclamelle, et de celles et ceux qu’elle croise sur sa route
Comment s’équiper pour le vélo quand il fait froid ?
Les températures hivernales sont parfois dissuasives pour enfourcher un vélo. Qu’on y renonce les, rares, jours de neige ou de risque de verglas, soit ; les jours où il pleut à seaux, aussi, bien sûr. Ceci dit, pourquoi réserver la bicyclette aux beaux jours de l’été ? Il est, en effet, plus difficile de se protéger des grosses chaleurs que du froid, même extrême. Pourquoi ? Pour résister aux basses températures, il suffit de s’habiller… Et de bouger. Ça tombe bien, qui dit vélo dit mouvement. Même avec l’assistance électrique, il faut pédaler.
Expérience de cycliste sur un trajet de 3/4 heure au plus froid de l’hiver
Les premières 5 minutes, on part avec la douce chaleur emmagasinée avant d’enfiler son manteau.
Les 10 minutes suivantes, il arrive bien souvent qu’on ait froid. C’est là qu’on peut commencer à sentir douloureusement ses extrémités, mains et pieds… Et le nez !
Les 15 minutes suivantes, à moins d’avoir toujours les mains froides, c’est le bonheur, on est juste bien.
Et le dernier quart d’heure, on a trop chaud, surtout si le trajet se termine par une montée : on apprécie de pouvoir ouvrir ses vêtements pour éviter d’arriver trop en sueur.
La priorité, donc : ne pas souffrir pendant les fameuses 10 min, dont les effets peuvent se prolonger. Il n’est pas évident, en effet, de réchauffer les mains posées sur le guidon.
Les 5 conseils de Cyclamelle
1. Limiter les parties du corps non couvertes
Seule une partie du visage doit rester exposée.
2. Protéger son visage
En cas de froid extrême, mettre de la poudre de fond de teint sur la crème, porter des lunettes, remonter sur le menton son col roulé, sa cagoule ou son tour de cou.
3. Ne pas hésiter à s’habiller trop chaudement
Le corps préserve en priorité les organes vitaux. Ceci explique le froid aux extrémités. Il faut donc que le buste et les membres soient bien protégés pour éviter l’onglée, le syndrome de Raynaud.
Ce sont les couches d’air entre les vêtements qui créent l’isolation thermique, comme le film d’eau entre le corps et la combinaison du plongeur. Pour cette raison et pour s’adapter aux variations thermiques de la journée, on préférera superposer plusieurs vêtements plutôt qu’en endosser un seul, de type fourrure ou grosse doudoune.
4. Protéger ses mains
Mettre des sous-gants en soie, des gants et des sur-gants, voire des moufles si on est très sensible ou quand les températures sont vraiment basses. D’accord, on tiendra son guidon différemment, mais c’est mieux que de perdre toute sensation au bout des doigts ou de souffrir chaque fois qu’on actionne ses freins.
Et puis, il faut profiter des arrêts aux feux pour lacher le guidon. Laisser tomber ses bras pour que la circulation redescende vers les mains.
5. Éviter les pieds gelés
Porter des chaussettes de laine, des bottes ou des bottines. On les choisira à semelle épaisse, et on ajoutera, si possible, une semelle intérieure.
Et si on pédale en chaussures basses, voire en chaussures à talon, une solution : des guêtres en laine, qui pourront s’enlever facilement à l’arrivée.